Maquette réalisée par Célestin Régis pour servir de plan à la construction de l’édifice. Don de la maquette à l’association de la Chapelle par René Régis. Rénovation par Peggy et Sylvain Cano.

La Maquette était noircie, selon René Régis, par les fumées de la cheminée. Et l’odeur désagréable dégagée lors du ponçage conforte bien cette idée ! La maquette a été nettoyée à l’eau claire, puis poncée. Les couleurs se sont alors révélées ! La peinture est très robuste et présente en profondeur dans le bois.

Les linteaux des fenêtres et portes sont peints en rouge, ainsi que l’escalier, une partie des renforts et la toiture du clocher où des cœurs à l’envers ont été peints. Probablement pour imiter les briques rouges et les ardoises colorées qui devaient être prévue à l’époque.

La maquette est faite en bois. La partie arrondie est faite avec une seule pièce tordue dans l’eau et contenu longtemps dans cette position pour lui faire prendre la forme désirée. Le bois s’est fendu aux endroits des fenêtres. La pointe du clocher est sculptée dans une seule pièce de bois. Toute la maquette était tapissée à l’intérieur de papier peint, même l’autel et les voûtes.

Le papier peint avait été collé aux morceaux de bois avant leurs assemblages. Ce qui n’a pas facilité le nettoyage. Le papier n’a pu être conservé car il était trop endommagé. Les murs étaient tapissés de blanc avec des petits signes dorés, similaires à ceux peints sur les Jésus des statues. Les voûtes et l’autel étaient tapissés d’un papier à motifs dans les tons rouges. Dessins de même style que ceux peint sur la robe de la statue de Marie.

Il y avait à l’origine une voûte sous le plafond qui était représentée dans la maquette en carton avec 2 dessins. La voûte de la vraie chapelle s’est écroulée. Il n’y a plus de voûte dans la maquette. Cela permet de poser un toit amovible pour regarder dedans. Un toit en bois a été construit. Une fois peint il a été recouvert d’ardoises coupées à la disqueuse et fendu en deux avec marteau et burin pour diminuer l’épaisseur. Les ardoises ont été collées avec du polyuréthane.

L’autel est très imposant. Il y avait une croix à l’origine fixée en haut de l’autel. Il ne reste plus que la partie verticale.

La maquette a été traité contre les insectes et vernis avec du vernis marin. La maquette correspond bien à la réalité. La petite porte sur la maquette à l’arrière existait bien avant. Elle a été condamnée, on la distingue sur la façade extérieure.

Quelques nuances pourtant :

  • Les fenêtres sont plus grandes dans la maquette.
  • Il n’y a pas d’escalier sur le devant de la Chapelle de la maquette mais une grande ouverture.
  • Aujourd’hui, seul la voûte sous les escaliers de l’entrée est en brique. La forme de cette voûte est d’ailleurs identique dans la maquette. Il n’y a plus de trace de briques dans l’édifice. La reconstruction de la voûte en briques n’a pas eu lieu faute d’argent.

Les fenêtres ont peut-être été réalisées également par Célestin Régis, arrière-arrière-arrière-grand-père de René Régis. L’emploi des fleurs de lys sur les fenêtres, les différents motifs utilisés dans la maquette, le travail du bois…. De toute façon cette chapelle a été réalisée par les villageois… tout peut donc laisser penser que les menuiseries ont été réalisées par Monsieur Régis.

Nous avons eu beaucoup de plaisir à rénover cette maquette et nous sommes très heureux que René nous ai confié cette tache.